30 septembre 2002 Par webmestrecrbm
30 septembre 2002
Grâce à une contribution de 6 750 000 $ du gouvernement du Canada, un nouveau Centre de recherche sur les biotechnologies marines verra bientôt le jour à proximité de l’UQAR…
L’honorable Claude Drouin, secrétaire d’État responsable de Développement économique Canada, a annoncé récemment une contribution de 6 750 000 $ du gouvernement du Canada pour la création, à Rimouski, du Centre de recherche sur les biotechnologies marines (CRBM).
Le Centre sera construit dans les prochains mois, en bordure sud de la 2e Rue Est, à proximité de l’UQAR. La Ville de Rimouski s’est d’ailleurs associée à ce projet par le biais d’avantages fiscaux de plus de 500 000 $, sur le prix de vente du terrain et par un crédit de taxes dans le cadre de son programme facilitant l’implantation d’établissements de haute technologie reliés au domaine maritime.
Le CRBM sera une corporation autonome, supportée par l’Institut des sciences de la mer de Rimouski (ISMER) , l’Association du cancer de l’Est du Québec et l’Institut maritime du Québec. Des entreprises privées pourront y établir des partenariats; deux entreprises ont déjà démontré leur intérêt. La Corporation attend des nouvelles prochainement pour connaître l’implication du gouvernement du Québec dans ce projet.
La contribution du fédéral sera répartie en deux volets : 6,1 millions $ pour l’infrastructure et l’acquisition des équipements, et 600 000 $ pour supporter les frais de R-D et de transfert technologique pour les trois prochaines années. Seul du genre au Canada, le Centre aura pour mission de contribuer au développement des
biotechnologies marines et au transfert de ces technologies vers les entreprises québécoises et canadiennes.
Le Canada se classe au 2e rang en termes de sociétés de biotechnologie et est actif sur les marchés mondiaux. Le CRBM est un autre moyen de contribuer au développement de l’industrie québécoise des biotechnologies et de maintenir le leadership canadien dans ce domaine. » Le potentiel d’applications pour des produits biotechnologiques d’origine marine est immense et touche des secteurs aussi variés que la santé, les nutraceutiques, les cosmétiques, les pêches et l’environnement. Les travaux du CRBM seront ainsi orientés vers le développement de nouveaux produits à valeur ajoutée, notamment des molécules bioactives d’origine marine, ainsi que vers le transfert de technologies et la réalisation d’activités de recherche. Le Centre sera l’un des seuls établissements de ce genre au monde à oeuvrer dans un milieu francophone et en eaux froides.
Essentiel au positionnement de la région du Bas-Saint-Laurent comme pôle d’excellence du secteur maritime, le Centre permettra de répondre, dans un contexte de partenariat, aux besoins de recherche des entreprises en biotechnologie, en mettant à leur disposition des infrastructures adaptées à leurs besoins et des équipes spécialisées orientées vers l’obtention de résultats commercialisables. Il suscitera ainsi l’implantation dans la région de nouvelles entreprises œuvrant dans ce domaine. La présence du CRBM jouera donc un rôle de catalyseur pour l’ensemble du Québec maritime, ce qui aura un impact très positif sur l’emploi.
Le président du CRBM, le Dr Georges Lévesque, estime que le Centre aura une capacité importante de développement au fil des années. Le Centre prévoit créer, dès le départ, 11 emplois et atteindre 24 emplois au total après cinq ans. Il pourrait également susciter la création de plusieurs dizaines d’emplois dans les entreprises régionales existantes et celles qui choisiront de s’implanter dans la région au cours des prochaines années.
Le projet d’implantation du CRBM cadre parfaitement avec les cibles stratégiques de l’agence de Développement économique Canada (www.dec-ced.gc.ca). Il s’inscrit notamment dans le volet maritime du programme d’initiatives régionales stratégiques (IRS) du Bas-Saint-Laurent, qui vise à accroître les activités de R-D dans la région, à stimuler la création de PME, à renforcer les axes offrant des potentiels de développement, comme le sont, les biotechnologies marines.
Source : UQAR-INFO