29 septembre 2007 Par webmestrecrbm
29 septembre 2007
Le Centre de recherche en biotechnologies marines (CRBM) de Rimouski fait tester actuellement en partenariat un produit préventif contre le cancer du sein.
« C’est très préliminaire. Nous testons l’une des composantes sur la trentaine que nous avons trouvées pour savoir si elle peut avoir des effets positifs et préventifs en santé naturelle contre le cancer du sein, mais aussi des poumons, du colon et de la prostate. Si les tests sont concluants, on peut parler encore de trois à quatre ans », a précisé Guy Viel, directeur général du CRBM. « En Europe, on parle beaucoup de nutrithérapie avec des produits préventifs pour arriver à une approche proactive pour combattre le cancer », précise le chercheur.
Ce produit n’entre pas dans la catégorie des antioxydants, très populaires auprès des consommateurs, souligne Guy Viel. Les budgets internes consacrés à la recherche par le CRBM sont présentement de 250 000 $ par année.
Depuis 2001, le cancer est la première cause de mortalité au Québec et environ 40 % des Québécois en seront atteints au cours de leur vie.
Chez la femme, 31,1 % des cancers diagnostiqués seront un cancer du sein. Les États généraux de la lutte contre le cancer au Québec auront d’ailleurs lieu samedi au Palais des congrès de Montréal. Dans le monde, chaque année, plus d’un million de femmes reçoivent un diagnostic de cancer du sein.
Le cancer est le résultat d’une multiplication des cellules anarchiques, qui, en se regroupant, peuvent former une masse (tumeur primitive) ou envahir d’autres organes (métastases ).
Le centre de recherche rimouskois, fondé il y a trois ans, est doté d’un budget au 31 mars 2007 de 2,7 millions $, qui provient pour la moitié du secteur privé. « Si on décidait éventuellement de s’en aller vers une deuxième phase de développement, ce serait avec des industriels qui seraient attachés au projet. Nous sommes actuellement en révision de notre plan d’affaires. »
« D’autres centres de recherche dans de grands milieux urbains ont des infrastructures plus avancées que les nôtres et bénéficient d’avantages fiscaux en biotechnologies que nous n’avons pas », note le directeur général du CRBM, qui interviendra aujourd’hui au nom des organismes de ce secteur à Rimouski, devant le groupe de travail sur les régions ressources qui sera à Rivière-du-Loup et Rimouski.
Récemment, le lancement d’une entreprise d’eau de mer purifiée, située à Godbout sur la Côte-Nord, a bénéficié du support du CRBM dans la mise au point des procédés en laboratoire, la mise à l’échelle industrielle des procédés ainsi qu’au développement de la preuve d’innocuité du produit.
Source : le Soleil – Cyberpresse