
28 février 2023 Par webmestrecrbm
Le directeur général du Centre de recherche sur les biotechnologies marines (CRBM), Guy Viel, prend sa retraite après 20 ans passés à la tête de cet organisme.
Malgré ce départ, M. Viel croit en l’avenir du Centre, qui sera appelé à se développer et à grandir au cours des prochaines années.
Il y a énormément de travail à faire. C’est un avenir de croissance, de développement des installations également
, souligne le chercheur.
Inauguré en 2004, le CRBM ne comptait alors que 11 employés. Ils sont maintenant une quarantaine à mener des recherches sur les biotechnologies marines.
Lorsqu’on regarde ce qui se passe dans notre économie, lorsqu’on parle de changements climatiques, tout ce qui est relié à la pétrochimie, on s’en va vers une phase qui s’appelle la bioéconomie, et la biotech marine s’inscrit là-dedans
, explique Guy Viel.
Ainsi, le CRBM a collaboré avec 300 entreprises depuis une vingtaine d’années.
Le potentiel de croissance de la recherche en biotechnologies marines serait d’environ 20 % au cours des prochaines années, notamment en ce qui a trait aux usages alimentaires, médicaux, cosmétiques et énergétiques de la biodiversité marine.
Ça, c’est vraiment la pointe de l’iceberg, alors qu’on ne connaît que 1 % de la partie microscopique des océans
, ajoute le chercheur.
Pour mener à bien cette croissance, le Centre doit relever le défi d’attirer des chercheurs de haut niveau à Rimouski. D’anciens étudiants de l’Université du Québec à Rimouski décident de poursuivre leurs recherches au CRBM et des chercheurs de l’étranger y sont séduits par les conditions de travail.
Ce qui les attire, c’est la qualité de vie […], les conditions d’emploi et l’intérêt du travail que l’on fait ici en matière de stimulation intellectuelle
, explique M. Viel.
Avec les informations de Denis Leduc
Source : Radio-Canada, 26 février 2023